dimanche 19 avril 2009

Sarkozy - Zapatero : unis contre les premiers de la classe en politique

Ce que Sarkozy a dit : article de El pais


Nicolas Sarkozy est un personnage fort éloigné de la majestueuse distance gallicane à laquelle les chefs d'état français nous ont habitués, et ce, non pas seulement depuis Charles De Gaulle, mais depuis Pépin le Bref. Mais le président de la Vème république, boulimique de paroles, semble avoir toujours la même attitude d'extrême désinvolture.

Et ainsi, comme dans une conversation privée entre haut dignitaires poiltiques français, Nicolas Sarkozy aurait dit que José Luis Rodríguez Zapatero était "peut-être pas très intelligent", ce que certains journaux espagnols ont considéré comme un faux pas, et tous comme une impardonnable légèreté.

Pour savoir exactement ce qui s'est dit il aurait fallu être là bas, et même l'obstination dans l'erreur du journal parisien qui a laché cette bombe ne nous parait pas suffisant pour en tirer une solide conclusion. mais ce que Sarko, à la lumière de la plus élémentaire herméneutique, nous semble beaucoup plus élmogieux que critique ; à tel point point qu'il n'aurait pas fallu que l'Elysée s'empresse de démùentir tant de désinvolture.

Ce que le leader gauliste a voulu dire, c'est que le monde est plein de grands esprits, d'érudits, de premiers de la classe, qui se sont montrés incapables de gagner des élections, au contraire du président du gouvernement espagnol, aux ambitions moindres. Et en parlant ainsi, Sarkozy se réfère aux collectionneurs de diplômes de son propre pays, à gauche, qui le regardent avec suffisance, mais qu'il a irrésistiblement battu aux élections. Il fait aussi allusion à sa propre victoire électorale, comparée à celle de Zapatero.

Ce qui ne veut pas dire qu'il faille s'extasier devant la moindre initiative du président français, ni qu'il doive servir de modèle au chef du gouvernement espagnol, visiblement plus austère de comportement et sobre de paroles.

Mais Quiconque aura vu les images de la rencontre Sarkozy-Zapatero à paris ou à Madrid devrait être fort distrait pour ne pas percevoir l'exceptionelle entente qui règne entre eux. C'est pourquoi il faut croire que ce n'est pas sans raison que le président français a cité le nom de son homologue espagnol.

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