samedi 24 octobre 2009

Voici une comptine sur les fruits d'automne:
" Je me suis régalé de fruits d'automne,
Je me suis bien régalé avec la pomme du pommier
Je n'aisurtout pas mangé le gland du chêne,
Je n'ai surtout pas mangé le marron du marronier
Je me suis régalé de fruits d'automne,
Je me suis bien régalé avec la poire du poirier
Je n'aisurtout pas mangé le gland du chêne,
Je n'ai surtout pas mangé le marron du marronier"
Ce week end, relookage intégral du bureau, c'est décidé. Je bouge tous les meubles de place.

vendredi 23 octobre 2009

presse

, au sujet de la liberté de lapresse.

Sinon : le beau temps est revenu, le soleil, du moins, même si un peu froid et surtout humide. Le pire pour moi.

mercredi 21 octobre 2009

mercredi 14 octobre 2009

Et qu'est-ce que dans le monde on ne corrompt point tous les jours? Il n'y a chose si innocente où les hommes ne puissent porter du crime, point d'art si salutaire dont ils ne soient capables de renverser les intentions, rien de si bon en soi qu'ils ne puissent tourner à de mauvais usages. La médecine est un art profitable, et chacun la révère comme une des plus excellentes choses que nous ayons; et cependant il y a eu des temps où elle s'est rendue odieuse, et souvent on en a fait un art d'empoisonner les hommes. La philosophie est un présent du Ciel; elle nous a été donnée pour porter nos esprits à la connaissance d'un Dieu par la contemplation des merveilles de la nature; et pourtant on n'ignore pas que souvent on l'a détournée de son emploi, et qu'on l'a occupée publiquement à soutenir l'impiété. Les choses même les plus saintes ne sont point à couvert de la corruption des hommes; et nous voyons des scélérats qui, tous les jours, abusent de la piété, et la font servir méchamment aux crimes les plus grands. Mais on ne laisse pas pour cela de faire les distinctions qu'il est besoin de faire. On n'enveloppe point dans une fausse conséquence la bonté des choses que l'on corrompt, avec la malice des corrupteurs. On sépare toujours le mauvais usage d'avec l'intention de l'art; et comme on ne s'avise point de défendre la médecine pour avoir été bannie de Rome, ni la philosophie pour avoir été condamnée publiquement dans Athènes, on ne doit point aussi vouloir interdire la comédie pour avoir été censurée en de certains temps. Cette censure a eu ses raisons, qui ne subsistent point ici. Elle s'est renfermée dans ce qu'elle a pu voir; et nous ne devons point la tirer des bornes qu'elle s'est données, l'étendre plus loin qu'il ne faut, et lui faire embrasser l'innocent avec le coupable. La comédie qu'elle a eu dessein d'attaquer n'est point du tout la comédie que nous voulons défendre. Il se faut bien garder de confondre celle-là avec celle-ci. Ce sont deux personnes de qui les mœurs sont tout à fait opposées. Elles n'ont aucun rapport l'une avec l'autre que la ressemblance du nom; et ce serait une injustice épouvantable que de vouloir condamner Olympe, qui est femme de bien, parce qu'il y a eu une Olympe qui a été une débauchée. De semblables arrêts, sans doute, feraient un grand désordre dans le monde. Il n'y aurait rien par-là qui ne fût condamné; et, puisque l'on ne garde point cette rigueur à tant de choses dont on abuse tous les jours, on doit bien faire la même grâce à la comédie, et approuver les pièces de théâtre où l'on verra régner l'instruction et l'honnêteté.

mercredi 7 octobre 2009

Et, en effet, puisqu'on doit discourir des choses et non pas des mots, et que la plupart des contrariétés viennent de ne se pas entendre et d'envelopper dans un même mot des choses opposées, il ne faut qu'ôter le voile de l'équivoque, et regarder ce qu'est la comédie en soi, pour voir si elle est condamnable. On connaîtra sans doute que, n'étant autre chose qu'un poème ingénieux, qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes, on ne saurait la censurer sans injustice; et, si nous voulons ouir là-dessus le témoignage de l'antiquité, elle nous dira que ses plus célèbres philosophes ont donné des louanges à la comédie, eux qui faisaient profession d'une sagesse si austère, et qui criaient sans cesse après les vices de leur siècle; elle nous fera voir qu'Aristote a consacré des veilles au théâtre, et s'est donné le soin de réduire en préceptes l'art de faire des comédies; elle nous apprendra que de ses plus grands hommes, et des premiers en dignité, ont fait gloire d'en composer eux-mêmes, qu'il y en a eu d'autres qui n'ont pas dédaigné de réciter en public celles qu'ils avaient composées, que la Grèce a fait pour cet art éclater son estime par les prix glorieux et par les superbes théâtres dont elle a voulu l'honorer, et que, dans Rome enfin, ce même art a reçu aussi des honneurs extraordinaires: je ne dis pas dans Rome débauchée, et sous la licence des empereurs, mais dans Rome disciplinée, sous la sagesse des consuls, et dans le temps de la vigueur de la vertu romaine.

dimanche 4 octobre 2009

"La rue arabe n'existe pas, mais la rue de l'islam, la rue de Dieu, existe "
Mohamed Kacimi, né en Algérie, pose un regard sans illusions sur le monde arabe et l'islam. Sur ces sociétés «profondément communautaires, tribales» où «la notion d'individu n'existe pas». Où l'intellectuel est constamment écarté, tant la soumission au texte religieux et le mépris de l'esprit y sont grands.
Interview par Jean-Luc ALLOUCHE QUOTIDIEN : Samedi 7 octobre 2006 - 06:00
* Caricaturons : quand on l'oublie, le monde arabo-musulman s'arrange pour faire parler de lui... Il suffit de citer les caricatures danoises, Benoît XVI, l'opéra Idoménée , Robert Redeker. Au fond, qu'a-t-il à reprocher à l'Occident ?
* Ce contentieux entre l'Occident et l'islam va au-delà des conflits de la colonisation, des croisades... Même les croisades, dont on a pu penser qu'elles ont constitué une rencontre, demeurent de l'ordre de la confrontation stérile : «Au fond, tout ça ne nous a rapporté que la culture de l'abricot...» pour citer Jean-Pierre Le Goff. C'est une généalogie de malentendus comme s'il n'y avait jamais eu d'espace de rencontres entre deux cultures, il faut le dire, souvent antagoniques. Ainsi de l'islam considéré, aujourd'hui, comme une religion austère, dans la négation du plaisir, alors que, dès le XVIIIe siècle, de Pierre Bayle à Voltaire, il est perçu comme une religion paillarde, charnelle, et du plaisir... Aujourd'hui, on ne peut nier que le monde arabo-musulman soit un monde malade. Malade des échecs de la décolonisation, des expériences socialistes avortées, de l'avènement de l'économie de libre marché souvent sauvage, avec les dénationalisations et privatisations instaurées de l'Algérie au Yémen. Un monde qui, en trente, quarante ans, a essayé plusieurs portes de sortie et qui échoue devant chacune d'entre elles. Et quand tout échoue ici-bas, l'eschatologie devient pour beaucoup l'unique ressource. A cela s'ajoute, bien sûr, depuis la première guerre du Golfe en passant par l'invasion de l'Irak et la dernière guerre entre le Hezbollah et Israël, les effets désastreux de la politique américaine. Du coup et par réaction, les Arabes se posent comme victimes innocentes de tous les malheurs qui affectent leurs sociétés, de la sécheresse au sida, tout est la faute de l'autre, l'Occident, l'Amérique ou Israël.
* Ils seraient donc par essence victimes ? D'où la récurrence des motifs «notre honneur», «notre dignité ». Comme si l'humiliation était la catégorie contemporaine de l'Arabe par opposition à ce qu'il a été comme guerrier.
* Comme dit Jacques Berque, dans une belle phrase : «L'Arabe n'attend qu'une seule chose de l'avenir, c'est qu'il lui restitue son passé.» Or l'Arabe reste responsable de l'image que lui renvoie l'Occident, image d'un monde arriéré, d'Etats dictatoriaux, de pays sans liberté de pensée ou d'expression. L'homme arabe se sent humilié, violé dans son ego par cette image, qui n'est certes pas celle de Grenade, de Cordoue ou de Damas : le drame est là, entre l'Arabe tel qu'il se rêve et tel qu'il est aujourd'hui.
* D'où, peut-être, le recours incessant au héros du jour, comme Nasrallah, chef du Hezbollah, (avec un nom plus que symbolique : «Victoire de Dieu»), parce qu'il en a remontré à la puissance du moment, Israël.
* Nasrallah fascine surtout à cause d'une grande maîtrise du verbe. Est Arabe, nous disent les dictionnaires arabes du IXe au XIVe siècle celui qui maîtrise la langue arabe et y excelle, fût-il d'origine étrangère et est étranger quiconque n'excelle pas dans cette langue, fût-il d'origine arabe. Le droit de la langue a précédé, en quelque sorte, le droit du sol et du sang chez les Arabes. On retrouve, dans le Coran, ce rapport obsessionnel à la langue. Alors que la Thora est dans le souci du sol, du geste quotidien, les évangiles dans la narration de la geste de Jésus, le coran est un livre clos sur lui-même qui n'a pas de relation au réel, à l'Histoire : c'est la langue qui parle de la langue... Le livre sacré fonctionne de bout en bout comme jouissance du verbe. Cette fascination pour la langue se porte aujourd'hui sur Nasrallah, qui, sur le plan de l'éloquence et du verbe, est remarquable.
* «Nous sommes victimes de notre amour pour notre propre langue» , affirmait un intellectuel arabe.
* Il y a en effet dans le langage coranique, dans la langue arabe, quelque chose de l'ordre de l'écran avec la réalité. L'islam fonctionne parce qu'il épargne à l'homme arabe le contact avec le monde réel. Il y a aussi l'immuabilité de cette langue. Aujourd'hui encore, les enfants apprennent par coeur les poèmes préislamiques du VIe siècle, et le dictionnaire qui fait référence reste le Lissane al Arabe («la langue des Arabes») qui remonte au XIVe siècle. C'est dire.
* Mais il y a eu des réformateurs dans l'islam. Pourquoi leur discours est-il désormais recouvert par le prêche et le slogan ?
* Sans évoquer les réformateurs du début du XXe siècle, le monde arabe a connu, dans les années 60, des mouvements de gauche aussi bien au Maghreb qu'au Proche-Orient : ils ont été pratiquement laminés par les pouvoirs en place. En Egypte, entre les communistes et les Frères musulmans, un Nasser ou un Sadate ont choisi les plus «proches», les Frères musulmans, et ils ont ainsi cassé toute pensée libre, tout mouvement social, toute laïcité. On le voit même en Tunisie, où le pouvoir fait de jour en jour des concessions aux islamistes. Le mot «laïcité» n'existe pas en arabe. Laïc signifie en arabe «athée» ou «opposé à la religion» ­ c'est une pensée impossible en islam actuellement. Laïc signifie également devenir comme l'Autre, c'est-à-dire l'Occident, l'antithèse même. Certains nous ressortent l'Andalousie, Maïmonide, Averroès... Mais ce petit arbre cache la misère et la faillite de la philosophie dans le monde arabe. Alors même qu'à partir du IXe siècle la première tentative des néoplatoniciens, les mutazilites, de concilier Islam et raison, est brisée et que se met en place la Charia avec ses quatre écoles juridiques (hanafite, malékite, chafiïte et hanbalite) qui vont verrouiller à jamais l'islam et réduire à néant toute tentative de spéculation ou de réflexion. La Charia, c'est le mimétisme aveugle, le respect de la lettre et le mépris de l'esprit. J'ai toujours pensé que l'intégrisme est une forme d'analphabétisme.
* Mais c'est un pouvoir politique qui met en place cette coupure...
* Et qui a partie liée avec les religieux. Au IXe siècle, la mise en place de la Charia scelle la mort de la philosophie mais marque aussi la naissance du soufisme qui deviendra l'ultime espace de transgression, de révolte et, souvent, de dérision du religieux.
* Est-il impossible qu'un esprit libre existe dans les sociétés arabes ?
* Ces sociétés sont profondément communautaires, tribales, et l'espace d'expression de l'individu n'y existe pas. La notion d'individu même n'existe pas encore dans ces sociétés, où seul le «nous» compte. J'irais plus loin : la notion de doute n'y est pas de mise. Je pense à Renan qui, au-delà de ses excès, disait, et je cite de mémoire, qu'est-ce qu'un musulman, c'est quelqu'un qui ne doute jamais. Un esprit libre suppose un esprit critique, et ces sociétés ébranlées en tout n'attendent pas des esprits qui les remettent en question, mais des esprits qui les confortent dans leurs convictions.
* De héros en héros, l'un chassant l'autre, quand les Arabes cesseront-ils de chercher le père mythique ?
* Je ne sais pas. Il y a un concept qui me fait rire, celui de «rue arabe», pur fantasme occidental. Parce que les Arabes, les musulmans campent dans un autre territoire, celui de l'au-delà. Quand Beyrouth est sous les bombes israéliennes, les manifestants sont à Tel-Aviv, non à Alger ou à Marrakech, et nulle part dans le monde arabe. L'Arabe ne réagit pas aux atteintes à son vécu, il se soucie peu de vivre dans des sociétés toutes dictatoriales, qui seront, dans dix ans, des républiques héréditaires. Des milliers de morts en Irak, en Palestine ou au Liban ne suscitent pas un seul murmure dans cette «rue arabe», mais il suffit d'une caricature ou d'un propos malheureux du pape sur le Prophète pour faire descendre des millions de personnes dans la rue, prêtes à mourir. Quand on voit l'appareil mis en place par Al-Jezira dans l'affaire du pape, on se rend compte que c'est là qu'est l'opinion, et non chez les imams et les prêcheurs. Quand on montre en boucle l'image d'un gamin palestinien abattu par un soldat israélien, on peut être sûr que cela recrute cent ou mille islamistes par jour. Leur présentatrice vedette met-elle un jour le voile ? Aussitôt, 300 000 filles font de même. C'est une télévision très islamiste. Mais sous des dehors très démocratiques car elle a rendu lisible l'ennemi historique, Israël, qui était dans les limbes, en émettant depuis son territoire, en interviewant ses officiels et en faisant des revues de sa presse. Et, en même temps, Al-Jezira est devenu le minbar (la chaire de prédication) du monde arabe, voire l'institut de formation mondial des islamistes. La rue arabe n'existe pas, mais la rue de l'islam, la rue de Dieu, elle, existe, à travers la oumma virtuelle du Web. Et ces hommes ne se sacrifient pas pour défendre leur vie, mais pour défendre leur mythologie.
* Combien de fois n'entend-on pas au Proche-Orient : «Les juifs vont perdre parce qu'ils aiment trop la vie, nous, on va vaincre parce que nous n'avons pas peur de la mort» ? Il y a une étrange grandeur là-dedans, mais, en même temps, ce mépris de la mort...
* En islam les limites symboliques entre la vie et la mort sont ténues. On dit de la mort, «c'est la pièce d'à côté». Il existe une grande proximité, si ce n'est une intimité, entre la vie ici-bas et l'au-delà. Il est interdit, dans l'islam, de clôturer les cimetières pour qu'il n'y ait pas de barrière physique entre les vivants et les morts... Aujourd'hui, cette crise, cette «maladie» de l'islam réduit davantage la frontière entre les deux mondes. Au début du phénomène des kamikazes, les soldats israéliens retrouvaient certains d'entre eux avec le pubis rasé et le sexe bandé avec du musc et de l'ambre : ils étaient déjà de «l'autre côté». Ce que, nous, nous appelons «mort» est, pour eux, une forme de jouissance. Ce que nous percevons comme une explosion insoutenable est en fait un mariage céleste. Ce qui est tragique dans ce monde-là, c'est que progressivement on a privé la jeunesse de tout rêve de parole, de désir, d'amour, de liberté, pour ne lui laisser qu'une seule issue possible, une seule issue de secours : celle de la mort.
* La femme, convoitée et interdite à la fois : l'un des noeuds de cette crise ?
* Il se situe essentiellement autour de la femme et de la sexualité. Avec l'obsession de «l'honneur», du regard des autres sur «nos» femmes. Dans le langage des religieux, la femme est qualifiée de «Aouara», c'est-à-dire de «honte». Pour dire cette obsession, il faut souligner que la plupart des titres islamistes que l'on vend dans les rues du Caire ou de Rabat portent essentiellement là-dessus, on y trouve comment punir sa femme, comment maîtriser la créature de Satan, comment contrôler ses instincts, etc. Je suis interloqué d'entendre évoquer «la volupté du monde arabe», les Mille et Nuits, à chaque fois qu'il y a une crise ; de voir ces quelques penseurs qui nous ressortent les «délices» d'une civilisation qui a produit les harems, et le hammam, et «l'Orient». Ce n'est pas parce que quelques figures ont traversé quinze siècles d'obscurantisme, à cause de quelques moments privilégiés à Bagdad, Damas ou Cordoue, qu'on peut occulter ou, pis, magnifier toute cette histoire de lente décadence qui mène l'homme, aujourd'hui, à ce culte de la mort et à ce déni de l'amour. Tout comme il fonctionne sur une foi aveugle dans les textes, l'islamisme peut-être également perçu comme l'émanation et l'expression d'une profonde misère sexuelle collective. La femme réelle est voilée, occultée, interdite, déclarée par la plupart des pays comme mineure pour mieux exalter les «vierges du Paradis». Comme si tout ce qui est vivant faisait de l'ombre à Allah !
* Comment des intellectuels arabes parlent-ils à «leur» communauté et ont-ils prise sur elle ?
* Toute l'histoire de l'islam et du monde arabe est l'histoire de la mise à l'écart, si ce n'est de la mise à mort des intellectuels. Depuis la décapitation de l'inventeur de la prose, Ibn Al Muqaffa, au VIIIe siècle, en passant par le martyre de Hallaj au IXe siècle, jusqu'à l'assassinat de Farag Foda ou de Gibran ou de Samir Kassir. Tout intellectuel qui ne parle pas au nom du Prince ou, mieux, de Dieu est suspect. Quiconque dit à la communauté, non pas ses rêves et ses fantasmes, mais ses vérités est taxé ipso facto de «mécréant» et de «traître». Pour dire cette misère de l'intellect, il suffit de rappeler que les funérailles de Naguib Mahfouz n'ont réuni que deux cents personnes, alors qu'un prêche de n'importe quel obscur imam draine des milliers de gens.
* Vous et vos pairs prêchez donc dans le désert ?
* Sans doute par amour du désert ! Nous ne parlons qu'à nous-mêmes et nous n'espérons même pas qu'une voix monte de ce désert.
Mohamed Kacimi est né en 1955 à El Hamel (Algérie) dans une famille de théologiens. En 1987, il publie son premier roman, le Mouchoir (l'Harmattan). Puis, avec Chantal Dagron, Arabe, vous avez dit arabe ? (Balland). Passionné par la Bible, il écrit, toujours avec Chantal Dagron, un essai sur l'imaginaire religieux, Naissance du désert (Balland) puis le Jour dernier, (Stock). Mohamed Kacimi a écrit aussi pour le théâtre : 1962, évocation des utopies et des rêves de l'enfance algérienne, la Confession d'Abraham (Gallimard, 2000). Pour la Comédie-Française, il conçoit Présences de Kateb et l'adaptation de Nedjma de Kateb Yacine. Dernier ouvrage paru : Terre sainte, (l'Avant Scèn

samedi 3 octobre 2009


" C'est vieux comme le monde, la nouveauté "


Jacques Prévert

jeudi 1 octobre 2009

Blague....

" Bonjour et Bienvenue dans l'école de votre enfant. Dans le but de mieux répondre à vos besoins et de vous permettre de parler à la bonne personne, veuillez écouter le menu suivant avant de faire votre sélection :

- Pour vous plaindre de la cantine, *faites le 1*.
- Pour vous plaindre du transport scolaire, *faites le 2*.
- Pour justifier l'absence de votre enfant, *faites le 3*.
- Pour excuser le fait que votre enfant n'a pas fait ses devoirs, *faites le 4*.
- Pour vous plaindre de ce que nous faisons, *faites le 5*.
- Pour vous plaindre de ce que nous ne faisons pas, *faites le 6*.
- Pour demander la démission d'un ou de plusieurs enseignant(s), * faites le 7*.
- Pour demander que votre enfant change d'enseignant pour la 3ème fois cette année, *faites le 8*.
- Pour demander pourquoi vous n'avez pas reçu les documents qui étaient déjà inclus dans votre lettre de convocation ainsi que dans les précédents bulletins de compétences qui vous ont été postés, *faites le 9*.
- Si vous voulez que nous élevions votre enfant à votre place ou à la place de votre téléviseur, *faites le 0*.
- Si vous réalisez que vous êtes dans le vrai monde, et que votre enfant doit être responsable de ses actions, de ses devoirs en classe et à la maison, et que ce n'est pas la faute de l'enseignant de votre enfant s'il ne fournit pas d'effort, alors...
... Vous pouvez raccrocher !

Passez une belle journée et à bientôt !"

samedi 4 juillet 2009

vendredi 12 juin 2009

Voilà l'été

J'ai fait un peu de sport, doucement, depuis TROIS MOIS que je dois m'y mettre.

pas trop tôt.

j'ai fait un gâteau.

J'ai évité de penser à des trucs tristes.

pas mal, je suis assez contente.

la vraie vie

Tout à fait d'accord. parfois on se ressource dans la vraie vie. c'est bien; Et c'est bien de le dire.

A la SNCF des fois ils assurent !!

Lire.
Au moins, il y a de l'humour !!!

Blogguer malade

Ah ah ah ! très drôle !

Et c'est vrai que les blogueurs se la pètent un peu trop... et croient... quoi? au fait?

Hadopi

Hadopi, est-ce fini? on ne sait s'ilf aut se réjouir !!! Mais ça semble bien aprti, tout de même.

Pauvre Christine Albanel, elle me fait peine.

lundi 1 juin 2009

Impression

de garder difficilement la tête hors de l'eau. Pleins de nouvelles, pas archi mauvaises, mais pas très bonnes. Dur.

lundi 25 mai 2009

Progrès

Il est agréable de sentir que l'on progresse.

je veux dire en soi-même.

Quand tout d'un coup l'intérieur et l'extérieur de soi-même se mettent, tout doucement, à être en accord.

C'est troublant.

pendant longtemps, je n'ai pas osé. Je sentais que je pouvais faire des choses, mais je n'osais pas.

Depuis peu, j'ose. J'ose encore très doucement mais j'ose.

Les résultats sont bons.

Voilà ce que j'appelle mettre en accord l'intérieur et l'extérieur de soi-même.

vendredi 15 mai 2009

Ouf

Ouf, ça va mieux, tranquille, ça se normalise je dirais. Je veux dire que je ne stresse plus, je me pose juste des questions, tout est plus cool. Ouf.

Par ailleurs, aujourd'hui, magnifique journée, et c'est fête, donc on va sortir et se changer les idées, yahou !

ça fait du bien en même temps. Du bien d'être poussé à de nouvelles choses, de se consumer de stress, puis de se stabiliser....

Si si.

jeudi 7 mai 2009

aussi

Un régime

Dukan.

encore soutien

Soutiens

Appréhension

Mais ensuite, hélas, vient l'appréhension....

La peur de n'être pas à la hauteur.

Comment surmonter? Avec patience et opiniâtreté. Je suppose. De toute façon, je n'ai que ça.

samedi 2 mai 2009

Nouveautés

Comme on a le coeur qui bat quand on est devant un nouveau pan de sa vie !! Comme on espère que tout va bien aller ! Comme on se stresse, comme on se fait du souci !!! Mais comme c'est exaltant et stimulant !

lundi 27 avril 2009

La pêche

J'ai la pêche, en raison de propositions professionnelles que l'on m'a fait. Du coup, je suis à la fois très contente, inquiète et pressée. Comme on m'en a parlé mais ça tarde, au moment même où j'écris, je stresse un peu : ça va donner quelque chose ou pas?

Mais même si ça ne donne rien, les idées que mes chefs ont eu me montrent qu'ils ont tout de même pensé à moi en m'associant à des choses positives. Et ça, c'est bien.

vendredi 24 avril 2009

Une chouette initiative

Un maillot pour la vie. Pour Sheily.

Une grossesse épuisante.


Toujours un régal : Accro de la mode.

Elle est très fatiguée.

En vrac, très sympa. Et elle s'habille bien.

Au vert.

Printemps.

Les bras d'une femme.

Elle est drôlement jolie.

Un blog pour se soulager

Une idée intéressante.

Mise au point

Bonne mise au point hier et aujourd'hui et je repars plus tonique et en confiance.

Du boulot, et je m'y mets - si, si je m'y mets, non mais c'est quoi ça?

Avant :

Vinvin est signalé là, et c'est bien.

Une critique de l'allocution de Maurice Druon.

Un rappel sur Ana Politovskaia.

Des bons plans de Deedee, chouette !

Le GBL, une drogue qui craint...

Pour me cultiver, en faisant plaisir à mes yeux !!!

Toujours de belles photos !!

dimanche 19 avril 2009

Sarkozy - Zapatero : unis contre les premiers de la classe en politique

Ce que Sarkozy a dit : article de El pais


Nicolas Sarkozy est un personnage fort éloigné de la majestueuse distance gallicane à laquelle les chefs d'état français nous ont habitués, et ce, non pas seulement depuis Charles De Gaulle, mais depuis Pépin le Bref. Mais le président de la Vème république, boulimique de paroles, semble avoir toujours la même attitude d'extrême désinvolture.

Et ainsi, comme dans une conversation privée entre haut dignitaires poiltiques français, Nicolas Sarkozy aurait dit que José Luis Rodríguez Zapatero était "peut-être pas très intelligent", ce que certains journaux espagnols ont considéré comme un faux pas, et tous comme une impardonnable légèreté.

Pour savoir exactement ce qui s'est dit il aurait fallu être là bas, et même l'obstination dans l'erreur du journal parisien qui a laché cette bombe ne nous parait pas suffisant pour en tirer une solide conclusion. mais ce que Sarko, à la lumière de la plus élémentaire herméneutique, nous semble beaucoup plus élmogieux que critique ; à tel point point qu'il n'aurait pas fallu que l'Elysée s'empresse de démùentir tant de désinvolture.

Ce que le leader gauliste a voulu dire, c'est que le monde est plein de grands esprits, d'érudits, de premiers de la classe, qui se sont montrés incapables de gagner des élections, au contraire du président du gouvernement espagnol, aux ambitions moindres. Et en parlant ainsi, Sarkozy se réfère aux collectionneurs de diplômes de son propre pays, à gauche, qui le regardent avec suffisance, mais qu'il a irrésistiblement battu aux élections. Il fait aussi allusion à sa propre victoire électorale, comparée à celle de Zapatero.

Ce qui ne veut pas dire qu'il faille s'extasier devant la moindre initiative du président français, ni qu'il doive servir de modèle au chef du gouvernement espagnol, visiblement plus austère de comportement et sobre de paroles.

Mais Quiconque aura vu les images de la rencontre Sarkozy-Zapatero à paris ou à Madrid devrait être fort distrait pour ne pas percevoir l'exceptionelle entente qui règne entre eux. C'est pourquoi il faut croire que ce n'est pas sans raison que le président français a cité le nom de son homologue espagnol.

mardi 14 avril 2009

Madonna et Mercy

Madonna envisage de construire une maison au Malawi. La chanteuse s'est vue refuser l'adoption de Mercy, trois ans, sous prétexte qu'elle n'habitait pas le pays.

Elle a donc réfléchi et a demandé à plusieurs architectes de lui dessiner des plans pour une maison qu'elle construirait là-bas. En plus de montrer sa bonne foi au juge qui lui a refusé Mercy, elle pense que cela sera bénéfique pour son fils, David, de garder des liens avec sa terre natale.

jeudi 26 mars 2009

Divers macarons

Sof sof

Sympa.

cactus et pissenlits

Une princesse

A bas le dernier it machin.

Du fashion et de la paillette

Simple, sympa...

A Londres

Vonric.

. .

Véro, toute douce

.
Et, avec ses enfants.
ça aussi, en toute simplicité.

J'embrasse Véro... Il n'y a que moi qui sache pourquoi.

Aratta

Bien.

Des réflexions chez Livia

Là.


Sébi : il est fou

je crois.

Heure du thé

se souvient des Drôles de Dames.

Boubou

Trop tard !

Ambiance orientale.

Cacher des mèches rebelles

.

Carnet de mode

M'en fous des macarons

Superflu

Super !!! Marrant et tonique.


Flash Marion

Frais, sympa, tonique !


Una blande dans la ville

Très sympa, drôle, cool. j'aime beaucoup.


Stéphanie à Philadelphie

Photoculteur

Admirable

Un blog différent. Il s'agit de peinture.


Paris secret

Elle s'évertue à nous faire connaître et découvrir Paris, et c'est super. Des photos insolites, dans des lieux mal connus.


Parismages

C'est un bon blog, discret. Mais il faut le connaître plus. Je trouve qu'il est doux, calme, et très sympa.


Miss SFW

Les Flamandes dansent sans sourire.
La science des ânes.
C'est facile de se moquer.

Ce sont quelques posts. Cette fille est super drôle. Mais elle poste peu, dommage !

Salut !

Je me suis éclaté avec le nom de ce blog !!! C'est, en fait, et comme je ne savais pas comment le nommer, le code que m'a demandé Blogger...

Dans ce blog je veux parler :
  • des blogs que j'aime
  • des trucs que j'aime dans la vie
  • et râler des fois parce que hein.